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lundi 9 novembre 2009

Résumé des épisodes précédents

Il y a presque un an (8 décembre 2008), nous avons eu des élections provinciales au Québec.
3 partis principaux étaient en lice:
Le PLQ (Parti Libéral du Québec), parti au pouvoir, avec Jean Charest à sa tête, premier ministre sortant.
Le PQ (Parti Québécois), 2e parti d'opposition qui réclame l'indépendance du Québec, avec Mme Pauline Marois en tant que chef. (note: Étant français d'origine, j'ai vraiment du mal à parler d'une cheffe...).
Et enfin, le premier parti d'opposition, l'ADQ (Action Démocratique du Québec) avait m. Mario Dumont comme chef.
 
Et le résultat de l'élection montre une nouvelle description de l'assemblée:
Gouvernement majoritaire PLQ : 66 députés
Opposition officielle PQ : 51 députés
2e opposition officielle ADQ : 7 députés. Avant, il en avait 36!
Québec Solidaire (gauche) 1 député. C'est la première fois qu'ils ont un député.
 
Et surtout une participation lamentable. du jamais vu depuis les années 1920 : 57%
Selon un petit calcul simple, le gouvernement est élu avec les voix de 24% des électeur...
 
Suite à ces élections, le Chef de l'ADQ, Mario Dumont, démissionne de son rôle de chef.
Il est remplacé par Mme Sylvie Roy, députée de Lotbinière depuis 2003. Elle devient donc chef intérimaire.
 
Lors de la course à la chefferie de l'ADQ qui suit, on voit s'affronter Éric Caire, député, Gilles Taillon et Christian Lévesque (anciens députés). Cette course n'a pas été belle à voir : accusation de CV falsifié, insultes, etc... Rien qui permette de réunir les adéquistes.
Et le résultats se fait sentir le 18 octobre:
30% de participation de la part des militants avec une victoire à l'arrachée de Gilles Taillon par 2 votes.
 
On assiste alors à des révélations en série:
- Omar Bongo, le président décédé du Gabon a voté pour Éric Caire
- L'équipe de Éric Caire a fait voter 2 personnes âgées qui n'avaient pas reçu leur code
- Un enregistrement du président de l'ADQ indique qu'il a fait 2 chèques de 3000$ pour Gilles Taillon et qu'il souhaite une levée de fond pour ce  (son) candidat alors qu'en tant que président, il doit rester neutre...
 
Encore une fois, rien pour ressouder l'ADQ...
 
Enfin, Gilles Taillon en tant que chef, pose plusieurs conditions et nomme unilatéralement ses amis aux postes clés de l'ADQ.
Il n'en faut pas plus pour que Éric Caire et Marc Picard (un autre député de l'ADQ) décident de claquer la porte et de devenir députés indépendants.
Ce qui ramène maintenant le nombre de députés de l'ADQ à 4:
- Sylvie Roy
- François Bonhardel
- Janvier Grondin
- Gérard Delteil
 
Voici donc, à l'heure (et à la minute) actuelle, où se trouve l'ADQ.
 
Parallèlement à tout ça, on peut noter une intervention très remarquée de Sylvie Roy sur les liens entre le milieu de la construction et le gouvernement en place, l'obstination du gouvernement à ne pas lancer d'enquête publique sur la construction et l'attribution de contrats par appel d'offre, l'arrivée de la 2e vague de grippe A(H1N1) et plein d'autres choses qui mettent du piquant dans la vie politique au Québec.
 
Je vais essayer de vous faire partager mes points de vue sur toutes ces affaires dans les jours qui viennent,
 
En attendant, faites des commentaires pour m'encourager et pour me faire savoir que je n'écris pas dans le vide.
 
À +

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