Dimanche, Pauline Marois (PQ) a parlé de la santé. C'est elle qui avait envoyé à la retraite 1500 médecins et 4000 infirmières lorsque son parti était au pouvoir dans les années 2000. Le Québec est maintenant en pénurie de professionnels de la santé mais elle dit ne rien regretter. Elle souhaite maintenant que chaque Québécois puisse avoir leur propre médecin de famille d'ici 5 ans. Je ne sais pas trop comment elle va faire. En effet, il n'y a que 16% de la population (à vérifier) qui a droit à un médecin de famille. Évidemment, le parti libéral et l'ADQ n'en reviennent pas. Ils disent que Pauline Marois n'a rien appris de ses erreurs et il réclament des excuses concernant les coupes dans le système de santé.
À propos d'excuse, Mario Dumont a fait son mea-culpa. Lors d'une rencontre à Rivière-Du-Loup, son comté, ainsi que lors d'une entrevue à radio-Canada, le chef de l'ADQ a reconnu qu'il n'a pas livré la marchandise en tant qu'opposition officielle. Il demande aux québécois de bien vouloir l'excuser sur la piètre performance de son groupe à l'assemblée en disant entre autre que plus des 3/4 de ses députés n'avaient aucune expérience parlementaire. C'est vrai qu'il n'est pas évident de passer de 5 députés à 41 et de se retourver ainsi l'opposition officielle. Il reconnait aussi qu'il a pris trop de place personnellement et qu'il était donc logique que l'ADQ soit perçu comme le parti d'un seul homme. La donne est d'ailleurs en train de changer: Les candidats de la grande région de Québec ont d'ailleurs présenté leur plate-forme électorale seuls sans la présence de Mario Dumont. Et il en sera de plus en plus souvent ainsi. Mario Dumont demande donc maintenant à ce que les québécois lui donnent une deuxième chance.
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