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mardi 11 novembre 2008

Jour 6 - Lundi 10 novembre

Difficile de s'y tenir. Quand je prend du retard d'une journée comme ça, j'ai du mal à différencier les infos de la veille et du jour même. Résultat, il se peut que vous voyez des informations de la journée en cours dans un post parlant de la veille ...
 
Ceci étant dit, Lundi, les partis d'opposition (ADQ et PQ) se posent toujours la question sur le fait que Jean Charest (PLQ) refuse de participer au débat des chefs sous la forme d'une table ronde. Comme l'a souligné hier François Legault (PQ) un candidat de l'ADQ dont j'ai oublié le nom: "C'est peut-être qu'il n'a aucune nouvelle idée à proposer...". On verra bien comment ça va se passer.
 
Mario Dumont (ADQ) a fait retirer du site de l'ADQ les vidéos satyriques sur Pauline Marois (PQ). Il y était décrite en tant que snob, Castafiore, et même comparée à Mme de Pompadour (Mme Pompe-à-Fric). C'est vrai que ces vidéos n'apportaient rien à la campagne. Le chef de l'ADQ souhaite plutôt attaquer ses opposants sur les idées plutôt que sur les personnalités.
Nous avons eu droit à un petit bout de chanson hier: Mario Dumont nous a chanté quelques phrases de "la poupée qui dit non, non, non..." de Polnareff. C'était bien sûr à propos des multiples refus de Jean Charest: Débat des chefs, présentation de chiffres sur la Caisse des dépôts et sur la SGFQ (Société Générale de Financement du Québec) ... Aurait-il encore d'autres choses à cacher? 
 
Pauline Marois (PQ) a du mal avec son aile radicale. À tel point qu'un nouveau parti est né et se présente dans plusieurs circonscriptions. Ce parti souhaite la souveraineté dès la prise du pouvoir contrairement au PQ qui préfère attendre. C'est ce que l'on appelle une scission. Les votes pour le PQ risquent de se diviser...
 
La puissante FTQ n'appuiera pas le PQ contrairement aux élections précédentes. La FTQ est la fédération des Travailleurs et travailleuses du Québec. Bien que Mme Marois a dit que ce n'était pas grave, c'est quand même un coup qu'elle devra accuser.
 
Mme Marois a promis une place en garderie pour tous les enfants du Québec. Très bien, car c'est très difficile en ce moment pour les parents qui désirent travailler de pouvoir faire garder leurs enfants. Le seul hic de cette promesse électorale s'est qu'elle est assortie par une condition: Que les finances du Québec le permettent...
 
C'est tout pour lundi... à moins que j'ai oublié quelque chose !
 

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