Et voila, c'est parti!

Et une nouvelle campagne électorale qui débute au Québec.

Jean Charest, premier ministre libéral vient de demander la dissolution de l'assemblée et lance donc officiellement les élections provinciales.
Plutôt que de porter toutes ses attentions sur les chiffres de l'économie, il a décidé de voir plutôt les chiffres des sondages qui porteraient son parti au pouvoir.
Comme d'habitude, il ne tient pas compte de l'avis d'une grosse majorité de québécois qui en ont soupé des élections. Il ne pense qu'à son emploi qu'il souhaite garder 4 années de plus.
Mais, rien n'est gagné pour lui. Bien sûr, les sondages sont en sa faveur. Mais comment ont-ils été réalisés? Si la question était : "Êtes-vous satisfait du gouvernement actuellement en place?", la réponse des québecois est sans équivoque "OUI". Mais qu'est-ce que cela veut dire ?
Simplement que le gouvernement minoritaire de Charest fonctionne correctement AVEC les appuis si nécessaires de l'opposition officielle (ADQ) et de la seconde opposition (PQ). Ceux-ci ont d'ailleurs démontré qu'il était possible de s'entendre même si elles représentent des partis avec des optiques et des idées différentes. La preuve est arrivée la semaine dernière lorque l'ADQ et le PQ ont voté tous deux pour un président de l'assemblée qu'ils avaient choisi ensemble.

Oui, un gouvernement de coallition ou de coopération est possible et il peut très bien fonctionner.
Mais Jean Charest, avec son égo plus gros que lui, en a décidé autrement.
Il préfère faire dépenser plus de 83 millions de dollars pour des élections plutôt que de permettre au Québec de passer à travers la crise financière en faisant travailler les 3 partis conjointement.

Le Québec, dont la devise est "Je me souviens" saura se rappeler que c'est lui (et lui seul, pas son parti) qui a décidé de renvoyer les québécois aux urnes.


À partir d'aujourd'hui, j'essaierai d'écrire quelques lignes sur les élections provinciales du Québec afin de vous faire partager mes pensées pendant les semaines mouvementées qui nous attendent.